[beta] Mischka Van Der Karnage.

NOM : Je m'appelle Van Der Karnage. Ne cherchez pas, ce nom est un nom d'emprunt, pour cause, je n'ai pas de nom. C'est sans doute un nom très ridicule, mais c'est mon nom.
PRENOM : Mischka. Les anciens disent que ça veut dire " qui est comme dieu ". J'en doute, mais il faut écouter les vieux j'imagine.
RACE : Même si on pourrait en douter, je suis humaine.
AGE : Vingt cinq ans. Jeune? La durée de vie pour un être comme moi, c'est vingt ans, alors repense-y avant de dire des conneries.
PLANÈTE D’ORIGINE : Pink Nova, où la merde se mélange à l'argent.
LIEUX DE RÉSIDENCE : Pink Nova (ou Mechapital, selon besoin).
FACTION : Mafia. Je coupe les doigts, vous réduit en sushi, vous tranche en carpaccio, et je vous expédie au fond de la mer. Ça vous va comme programme? Bien...



- Combat sans arme, niveau O1.
- Maniement des armes de poing, niveau O2.
- Maniement des armes d'épaule, niveau O1.
- Maniement des explosifs, niveau O1.



- Carte d’identité électronique (gratuit)
- Trousseau de clés mécaniques/ électronique (gratuit)
- Le complet fringue en synthé-coton (gratuit)
- Pantalon noir large afin de cacher les armes. (prix?)
- Le couteau de combat x2 (20ko)
- Le Lavess S0S0 x2 (100ko)
- Le Dies (75ko)
- Mine Anti personnelles x2 (80ko)
- Grenade Incendiaire x2 (50)
- Démolition Shrapnel x2 (50)
- 4 Chargeurs de Petit Calibre 20 balles (40)
- 1 Chargeur de Calibre Standard 15 balles (35)
- Lecter MP Troy (10ko)
- Ration de Survie x2 (10ko)
470ko.


...

Background.


Mischka&Krammler

« Mischka! » Je sursaute, me retourne. Je le fixe, il soupire. « Qu'est-ce tu fous à la fin?! Ça fait cinq fois que je t'appelle! »
« Désolée... je pensais. »
« Tu penses toi? » Il hausse un sourcil. Il secoue la tête, chasse cette pensée, me tends un papier froissé. « ...ça vient d'en haut, alors tâche de faire ça bien. »
« Car je ne fais pas ça bien? » Je soupire.
« Ouais... bref. On verra ça. À dans une semaine. »
« Une semaine? »
« Lit le papier, tu comprendras. Allez, bye Karnage. » Il tape mon épaule, amicale. « Et coupe moi cette frange, t'y vois rien je suis sûr. »
« Salut Krammler... j'y penserais. »

Et il part, comme ça, sans un mot. Quel con. Je regarde autour de moi, personne, j'ouvre le petit papier. Il y a un peu de poudre rouge, j'ai un petit rire. C'est que ça doit être vraiment important pour qu'ils prennent cette peine. J'écarte ma frange du bout des doigts et aspire d'un sec les grains pourpres. Ils traversent mes sinus, se collent quelque part à mon cerveau, y afflue avec le sang, et le message est directement transmis, s'infiltrant entre deux synapses. Putain de merde, c'est douloureux. Je ferme les yeux, laisse retomber mes cheveux devant les yeux. Sa mère. Ils peuvent pas en faire un « doux »? J'ai l'impression que mon crâne va explosé, mais je me concentre. Le message, c'est cette petite voix qui chuchote à l'intérieur de mon crâne ce que je dois faire. Il faut être rapide, efficace, car le message ne passe qu'une fois, ensuite, les cristaux sont détruits et s'évacue par un flux sanguin qui s'échappe de nos sinus. En gros, on saigne du nez, et c'est fini. Je m'appuie contre le mur, j'inspire. Le message défile. Pas de formule de politesse, ça démarre aussitôt. « Un mec, Tyrel Penbar, appelé Tyl', vends de la came vers l'astroport. Il fait de l'ombre au commerce, piétine. On l'a déjà bousculé, mais il ne veut rien entendre. Fais le disparaître. Il passe une fois par semaine à l'embarcadère... les filles de Malory manquent d'esclave, je crois... et les requins de bouffe. » Et va y que je pisse le sang par le nez... fais chier. Je sors un mouchoir, m'essuie le tout. Ça me démontera toujours la gueule cette foutue poudre. Bien. Tyrel Penbar donc... bien.

…

Trois règles. La première, ne jamais approcher, parler, discuter, sympathiser avec la cible. Il faut y aller abrupte. Quand on réfléchit de trop dans ce boulot, on finit à la place de la proie d'un autre tueur, et croyez-moi, j'en ai tué des anciens collègues, et ça ne fait ni chaud ni froid de tuer un ami. C'est le métier. Si on ne le fait pas dans les règles, on est descendu par la règle suprême. La deuxième, ne jamais toucher à la merde que l'on vend. Ne jamais se suicider pour les tueurs, ne jamais se droguer pour les dealer, et évitez les putes pour les macros. Ça ferait remonter tôt ou tard à la source de la filière, et ça, ça fait chier – sauf pour le suicide, là, t'as plus rien à craindre techniquement. Et enfin, troisième règle : clean. Pas de bavure, pas de chose fantasque et grandiose, ni de mises en scène saugrenu. La mission étant de ne pas faire énormément de vague – pas plus qu'il n'en faut. Bien. Ça, c'est les règles théoriques. En pratique, c'est : ne te met pas dans le sens du vent, n'hésite pas – sous entendu quand tu l'as dans le viseur tu tires – et finalement, ramasse les douilles et casse toi.

Maintenant, vous allez me demander : pourquoi faire ce métier? ...sincèrement? J'en sais rien. Je me rappelle pas quand j'ai commencé en réalité. Je suis une sorte de monstre, vous voyez. Enfin, c'est ce qu'on dit. D'après Krammler, je suis née dans la rue, sur les marches de l'église de Mutha. Ma mère a rien trouvé de mieux que d'expulser son parasite en pleine prière et de mourir ensuite. Les curetons m'ont ramassé et m'ont élevé durant cinq, six ans tout au plus, puis je blasphémais de trop, alors ils ont voulu me faire subir les mathyrs, histoire de me mettre bien dans le bain « religieux », mais je suis partit, j'ai fuit l'orphelinat. On m'a retrouvé toute rachitique à Tacos Favellas. J'avais huit ans quand j'ai tenu mon premier flingue, et j'ai tiré sur l'espèce de chose qui voulait m'apprendre « la vie » qu'il disait. Une balle dans le genou. Ce mec, c'est Krammler. Il m'en a jamais vraiment voulu. Quand il a dit ça à son supérieur, il s'est pris une balle dans l'autre genou – pour le punir, et ensuite ils sont venu me trouver. Le gars m'a un peu secoué et le lendemain, j'étais à l'hosto, avec huit fractures. J'avais survécu. Puis un gars est venu me voir et il m'a dit : « le patron t'aime bien, il dit que t'as la hargne, le diable au corps, ça peut toujours servir dans mon métier... ça te dit de manger à ta faim tous les jours? ». Et j'ai dit oui. On m'a tatoué une connerie sur l'omoplate, puis sur l'autre, puis sur la poitrine – à la place du coeur, et au fil des années, je me suis perfectionnée, histoire de servir et de pas dégager. Et je suis encore en vie, je suis habillée, et j'ai de l'argent. Quelle montée en puissance dans la hierarchie sociale, pas vrai? Mouais... pas très légal, mais on fait ce qu'on peut... ah. Tiens. Ça bouge. … … connerie de chien de merde.

…

Quatre jours que j'attends sur ce foutu toit. Il a intérêt à apparaître le clampin, et vite fait. J'ai pas que ça à faire, moi, et plus il me fait attendre, plus je lui plomberais la gueule, moi... fait chier quoi...

…

« Alors? »
« Les requins auront de quoi manger. » Il a un large sourire.
« Bien. Tu veux combien? »
« De quoi manger. »
« ...ok, et les munitions? » hasarde-t-il.
« Me reste trois chargeurs standard. »
« Je t'en passerais un de plus alors. » Je hoche la tête.
« Des nouveautés? »
« Un nouveau commerce qui va s'ouvrir... »
« Un commerce de? »
« 'sais pas. Une boîte de nuit, y paraît. » Il me fixe. « Surveille moi ça... »
« On sait jamais. » Il a un sourire bref. « Je peux partir? »
« Ouais. » Je tourne les talons. « Hey, Mischka... » Je m'arrête, me retourne. « Coupe moi tes putains de cheveux. »
« J'y penserais... »

Je repars... flemme.

…

« Alors ta journée? » Je hausse les épaules.
« Un douille... et toi? »
« J'ai fait le tour de Pink Nova... »

Krammler n'est jamais venu à Pink Nova. Il rate rien. C'est juste qu'un nid de rat qui cherche à se manger entre eux. Comme si on avait que ça à faire, nous, regarder des rats se bouffaient entre eux. Il allume une clope, m'en propose une, je secoue la tête. C'est mauvais pour la santé, et puis, en mission, la fumée, c'est repérable. Je mâche mon steak, pas trop cuit, juste saignant. Il me regarde, tends la main, écarte mes cheveux. Krammler doit être fétichiste. Un peu. Il touche tout le temps mes cheveux. C'est chiant.

« C'est quand que tu les coupe? » Je hausse les épaules. « Tu arrives à tirer avec ça? »
« Ouais. Plutôt bien même... »

Il a un petit rire et secoue la tête, relâchant mes cheveux, tirant une latte. Je mange tous les soirs avec Krammler, car sa femme est une hystérique, et il ne veut pas rentrer chez lui. J'ai cette chance inouïe de ne pas avoir un « autre » qui me fasse la vie dure... c'est triste d'avoir peur de rentrer chez soi tout de même. Je finis mon assiette. Krammler me regarde, sourit. Si je lui ai tiré dans le genou, il y a dix sept ans, c'est uniquement car ce con avait la fâcheuse habitude de soulever mes cheveux. Petite, on disait que j'avais un regard « qui fait peur ». C'est con... maintenant, Krammler est fétichiste. Il touche sans cesse mes cheveux. Krammler est vraiment con...



informations...
- Mischka fait partit d'une mafia assez étendue de Pink Nova, bien qu'elle ne fasse que du "nettoyage". Elle n'a pas une place importante et ne cherche pas à en avoir une. Elle se contente de peu, ce qui fait qu'elle est bien considérée dans la petite famille. Krammler l'a recruté quand elle était très jeune : 8 ans, elle vendait de la drogue à la napolitaine, dans les bas quartier de Tacos Favellas, mais elle préférait la poudre à canon.
- La perche tendue vers la fin, c'est au cas où vous trouveriez une idée pour que j'aille embêter Tarek. Au pire des cas, on prends pas la perche et je jouerais avec le double compte de Domi' qui va pas tarder à venir. <3
- Mischka, même si elle a une frange qui lui arrive au nez, sait tirer, faut pas croire. Vous avez déjà eu une frange? Bien. Vous remarquerez que la vision est différente de ce que l'on croit et mademoiselle voit certes pas tout, mais elle voit certaine chose... et puis des cheveux, ça s'écarte avec une main, hein... XD
- '^' ...ce n'est PAS une bourrine, hein...