Sauver le soldat Sketch.

L’appartement miteux n’était constitué que d’une chambre ayant aussi function de cuisine et d’une toilette dans laquelle une douche que partageait un compartiment de douche, un sceau et un ballais.
La fenêtre grillagée de l’extérieur avait soigneusement été calfeutré à l’aide de morceau de carton brun, que Vektor avait trouvé à l’extérieur. La clarté du soir ne parvenait à pénétrer qu’a travers une fente au haut, la ou le système d’air climatisé avait été gauchement installé.

Sur la table de chevet se trouvaient une lampe à l’ampoule grillé, un tube d’aspirine a moitié vide et une bible Muthadoxe. Sur le lit gisait une femme dans la deuxième moitié de sa vingtième qui semblait plongé dans un sommeil troublé et dont la sueur qui lui perlait le front attestait de la faible santé.
Samuelle guérissait à ce moment d’une cruelle blessure à la jambe. Ou pas. Vektor l’observant de l’autre coté de la salle n’eut sut faire la distinction. Il avait tout just les qualifications nécessaires pour appliquer un sparadrap et n’avait jamais souhaité en apprendre plus. Convaincu que s’il était jamais touché, sa mort serait instantané.

De plus la médecine semblait avoir la mauvaise habitude de vous en apprendre trop sur vos autres. Les habitudes. Il tira une autre bouffé sur sa cigarette. Ces saloperie était mauvaises il en avait une vague idée mais ne désirait pas approfondir le sujet.

Le jeune-homme assis de l’autre coté de la salle, réfléchissant à la prochaine étape dans son grand plan : Ne pas finir avec cinquante grammes de plomb dans le ciboulot comme leur grand chef. Le seul et l’unique Végas. Si même un pirate de son acabit n’était pas destiné au bagne républicain, Sketch ne se faisait pas d’illusion sur le sort d’un sous-fifre comme lui.
Il ne pouvait tout de même pas rester la les bras croisé indéfiniment. Et ceci pour trois raisons. Encore un mois et ils ne pourraient même plus ce payer cette merde que le proprio appelait un appart. Deuxièmement, l’état de Samuelle bien que peu alarmant selon les termes d’un pirates ne prenait surement pas une tournure encourageante. Il ne l’avait amené qu’à cause de son état. Les « Réps » de merde l’auraient bien soigné mais seulement pour qu’elle marche jusqu’au peloton d’exécution. Drôle de système quand même.

Et finalement parce qu’il détestait ce trou, il détestait la résidence fixe en général mais les favelas plus que tout. Tous semblait comme des animaux autour de lui, tentant d’amasser assez de miettes pour tenir jusqu’au lendemain. Allant se faire canarder par un gang rivale pour éviter d’être la proie de tous. Personne n’aspirait à plus. L’air empestait de fatalisme.
S’envoler, quitter ces ordures, et les ordures les habitants. Regagner un semblant de liberté et formulé ses objection au système sous forme de cartouches.
Là-haut derrière les étages d’acier et le smog constant qui recouvrait la planète. Vektor savait que ce monde l’attendait. Il suffisait de tendre la main et il y serait. Ne pas perdre un doigt dans le processus voila l’important.

Le vibrement d’un moteur électrique de mauvaise facture auquel il avait fini à se faire, cessa soudain de se faire entendre. Vektor se le va et frappa le boitier du climatiseur d’ans l’espoir que peut-être la violence se substituerait au touché d’un électricien. La fumée ne pouvait pas être bonne pour les malades. Elle pouvait crever d’une infection, d’une hémorragie. Mais y seras pas dit que c’était sa faute.
Alors que Sketch redoublait de force devant la réticence du dispositif d’autre coup, plus subtil, se firent entendre.

Vektor se retourna et traversa les trois mètres le séparant de la porte, empoignant son bon vieux calibre en chemin. Il cacha le canon derrière lui, déverrouillait la porte (l’œil ayant été rendu inutile par un taguer depuis longtemps) et entrouvrit la porte.

« Ouvre cette porte. Je sais que tu es là. C'est... important. »

« Oui msieur, on sait qu’y reste qu’une semaine et on paier… »

Seul Végas lui-même, ou bien l’inquisition, eu surpris Sketch plus que la figure qui se trouvait devant lui. Par précaution et pour s’assurer de l’identité du visiteur, il prit une seconde de plus à l’observer. Faut dire que l’obscurité et le manque de sommeil ne lui rendaient pas service. Mais si elle était bien qui il pensait, la noirceur ne devait pas lui poser trop de problème. Il remarqua alors son escorte. Et ouvrit la porte béante se poussant sur le coté.

« Entrez, vite. Y’a plus d’un voisin qui se taperait bien une prime de dénonciation.»

La bonne nouvelle était qu’ils étaient la, la mauvaise étaient qu’ils étaient deux. Si les sans-visages restaient discret malgré quelques humeurs accentués et donc supportable, Sketch s’entendait habituellement mal avec les Félynoide. Les femelles surtout, un air de dédain constant pour les humain celle-la.

« Qu… Pourquoi vous… Comment vous nous avez trouvé ? Et la flotte… Je veux dire Végas s’est fais refroidir sur RFT-Tv c’est d’partou… on voit qu’ca.
Ya pas grand-chose pour s’asseoir. Et comment vous avez atterris ?
Tient prend ma chaise. »

Vektor restait habituellement calme mais l’espoir, la surprise et la stupeur venaient de frapper à sa porte. Il balançait ses questions sans queue ni tête en lancant son calibre sur le lit. Samuelle grogna. Et revenant taper sur le système d’aération comme s’il souhaitait mettre ses « invités » à l’aise. Il avait rencontré Shiva pour la dernière fois alors qu’elle était lieutenant… en trois ans elle devait pas etre loin de capitaine .

Une seul question lui brûlait en fait les lèvres depuis qu’il l’avait reconnus quelque seconde plus tôt… Mais il la retenait du mieu qu'il pouvait.

((Quand est-ce qu’on part ?))

Citation :

Dsl j'y suis ptet aller un peu fort pour un premier post.
Au fait,80 ans félynoides équivalent a? La trentaine, la vingtaine et des poussière, une bonne cinquantaine de chez nous?

Ah, ces féminoïdes. Toujours les même. Ca débarquait chez vous sans avertissement, ca vous refusait les plus élémentaires politesses, ca vous avertissait d’une mort imminente…
Hum au moins, deux des grandes questions que se posait le jeune homme venait instantanément de disparaître. Seulement pour être remplacé par le besoin de fuir au plus rapidement.

Etrangement, maintenant que la panique eu dut s’emparé de lui, il retrouva son calme. Il regarda la tête ros encapuchonné pendant une. Il doutait fortement que Polly eu connus son emplacement et donc qu’il ait eu la chance de le révéler à qui que ce soit. D’ailleurs ses plans dont elle parlait, il n’en avait jamais fait partit.
La seul conclusion logique, était donc qu’elle avait retrouvé sa trace, et ne pouvant rejoindre ses autre matelots était venu le repêcher. Amenant non loin derrière elle un patrouille républicaine.
Mais Vektor n’était pas rancunier, une forme de loyauté existait tout de même dans le piraterie et il était fidele à Vegas et donc à elle en théorie.

S’adonnant à ces réflexions, Sketch s’affairait à démonter l’arme qu’il avait posée sur le lit. Détaché le garde-main, puis dévissé le canon, détaché le magasine de la chambre et la poigné. S’assurant qu’aucune pièce ne tombe durant le procédé, il réussit à tout faire entrer dans son sac en environs deux minutes… Il perdait la main.

« Et tu suggère quoi comme transport ? »

Rare était les taxis qui voulaient s’engager dans le quartier, et les rues encombré de déchets ne laissait de place que pour un Over-bike. Mais Il n’allait rien dire, la Féline semblait déjà assez remonté contre… tout en fait. Et sa mention de Végas n’avait pas semblé arranger les choses. Lui revint alors quelques histoires qu’il avait entendu entre deux abordages. Ouais, devait pas être facile de regarder son amant se faire trucidé tuer les holo-écran à chaque jour.

Briquet, clopes, calibre, Vektor passa la main à sa ceinture et vit que son couteau si trouvait toujours. Il ne lui manquait rien. Il s’approcha du lit ou la pirate ne semblait toujours pas avoir repris conscience.

(Transporte-la, transporte-la…)

Tant bien que mal, il la tira de sous les couvertures essayant de ne pas heurté sa jambe. Il la positionna aussi bien qu’il put sur son épaule et tirant son manteau d’un crochet, l’en couvra. Elle portait déjà pas grand-chose et Sketch s’attendait pas à ce que le chat rose lui laisse le temps de l’habiller.
Il fit tout de même un signe de tête vers un pantalon étaler sur le dos de la chaise.

« J’ai les mains pleine, Fouille la dedans. Y doit y avoir sa carte d’identité. Ya déjà des empreintes et d’l’ADN partout. On va pas leur rendre la tache plus facile. »

Il pensait au cendrier et au drap ou une tache rouge bordeaux ne laissait pas place au doute.

Quelque pas en direction de la porte lui permirent d’ajusté le poids de la jeune femme. Dans le favela ca n’aurait pas l’air si anormal mais des qu’ils arriveraient aux niveaux supérieur ca allait faire jasé, en plus avec un chat de compagnie.
La flamme de sa cigarette atteignant le filtre, il cracha le mégot nonchalamment dans le couloir. Il faudrait faire sans pendant les heures a venir.

Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, et celle de son bagage, Sketch put voir la fumée qui s’élevait des fenêtres de sa chambre. Il y dansait des lueurs d’un jaune orangé tandis que le carton qui les calfeutrait, prenait à son tour feu. Aucun son n’en provenait encore, mais il ne serait qu’une question de temps avant que les voisins crient au meurtre et appelle les autorités. Ces dernières arriveraient bien après que les flammes ai consumé la moitié du quartier et que les habitants affolé se soit réfugié de auprès de la canalisation la plus proche.
D’un autre coté l’alarme de sécurité ne s’était pas mise en route. Conclusion, il fallait blâmer le proprio. Sketch était familier à ces pratiques, néanmoins il eu put faire sans cette fois-ci. Il eut lui-même transformé en cendre tout le bonheur des dames, après l’avoir vidée de son contenu, mais ces gens ne s’en reconstruiraient peut-être jamais.
Une regard eu suffit à un Orque pour découvrir que la dernière chose que ces misérable avait besoin était les ravages du feu.
D’ailleur personne ne les aideraient, pas seulement par manque d’intérêt. La rumeur voulait que les autorités de la métachapitale encourage les feu des Favellas. Ca éliminait la vermine qu’il dirait.

D’un tel point de vue c’était même désiré, et dans leur cas, cela venait d’effacer entièrement leur existence. Les Réps pouvait savoir qu’une heure plus tard ils s’y trouvaient mais ils ne prouveraient jamais rien. Il ne savait pas si Samuelle était fiché, la plupart l’était mais rare était le pirate qui parlait de son passé. Ils se réécrivaient une nouvelle vie sans les restrictions de l’ancienne et ou ses erreurs pouvaient être réparé.
C’était la tout le but de la piraterie.
Quand à lui, les dimarissiennes l’avait surement fait reconnaître comme renégat suite a son petit coup d’éclat. Il n’avait jamais été capturé depuis mais il ne lui pressait pas de questionner les autorités à ce sujet.

Transportant son compagnon et traversant tant bien que mal les Favellas, s’acheminant par-dessus les débris et tentant (comment l’avait-elle dit déjà ?) de ne pas croiser « quelqu'un », un cri strident retentis près d’eux. Mis à part un mouvement d’oreille perceptible sous la capuche, Shiva ne montra pas même un signe d’intérêt.
Les gémissements du garçon retentissait dans leur dos tandis qu’il s’éloignait, chacun un peu moins fort que le précédent. Peut-être la distance, ou la victime n’avait plus meme la force de se lamenter.
Une femme d’acier, ca faisait des bons capitaines. Si quelqu'un pouvaient les tirer de ce trou en vie, c’était elle.

« Merci, au fait… pour l’avertissement quoi. »

Mais Vektor savait que la Félynoide se foutait éperdument de son gratitude. Si un vaisseau quittait bien l’astro-port avec eux à son bord, ils auraient une dette envers elle.
Leur vie serait la sienne pendant au moins deux ans. Non pas comme esclaves, les esclaves ont le droit de s’enfuir, ils seraient ses obligés. Ouaip tel était l’honneur pirate.
Et Sketch s’en accommodait bien. D’ailleurs la piraterie éclaterait en factions rivales suite à la mort du Capitaine. Un patron inflexible, ca avait ses avantages.

« Comment tu nous à trouvé au fait? On a pas exactement peint notre adresse et profession sur la porte.
Et combien serons-nous en tout, si jamais on s’en sort ? »

Ca devait faire quoi vingt minutes qu’ils avaient quitté l’apartement, Sketch commençait a sentir une légère douleur dans le bas de son dos causé par l’effort. Il ne pouvait se libérer une main, mais son ses pensés s’orientaient de plus en plus vers un petit paquet dans sa poche. Ca lui ôterait au moins les effluves de Favellas de la bouche.

C’est avec plaisir que sketch se délesta du poids de la jeune femme. Le lion bionique semblait confident de ce qu’il faisait. La jeune femme serait surement mieux placé entre ses mains, soient elle bionique ou non. Sketch n’était pas exactement un exemple de soin attentif.

Dévisageant néanmoins le féminoïde au passage une légère grimace tordit ses lèvres. Si tout le monde à bord de cette boite de conserve étaient un chatons démesurément grand, la vie à bord allait être intéressante. Il avait toujours eu des problèmes de société avec ces derniers. Toujours sur la défensive il ne pouvait jamais dire s’ils le moquaient du regard ou avait une expression de dédain inné.
Il n’allait cependant pas se plaindre. Un pirate vivait comme son capitaine le souhaitait et après tout il cherchait un moyen de rejoindre leur rang.

Pouvant finalement redressé la tête, Sketch put observé de plus près ce dans quoi se trouvait Shiva. Elle n’avait offert aucun détail quand à ce qu’ils cherchaient à atteindre sinon que cela se trouvait amarré au étage supérieurs. Vektor avait simplement supposé qu’elle y avait un vaisseau de classe 1 discret et capable de couvrir de la distance.
Il n’aurait jamais imaginé contempler devant lui un bâtiment de telle taille.
Le vaisseau se tenait fièrement à quai tel un défi lancé à la république, lancé du cœur même de cette dernière. Bien sûr aucun pavillon pouvant trahir sa nature n’était exposé mais le jeune homme fut tout de même surpris qu’un tel engin puisse passer sous le nez des autorités. Soit le chat rose avait effectivement de très bonnes connaissances en méchapitale ou les services de sécurité ne méritaient pas leurs réputations.
Sketch se rendit compte que sa réponse se laissait attendre et mis fin à son observation de la structure d’acier. Jolie chaudron tout de même.

Plongeant son bras au fond de son sac, Sketch opta pour le mensonge. Il avait déjà rencontré Shiva mais c’était il y a si longtemps qu’il n’aurait put deviner l’opinion qu’elle avait de lui. Autant ne pas salir son blason depuis le début. Le mensonge donc :

« Tu sait, quand tu te retrouve dans ta capsule avec juste assez de carburant pour rejoindre la Méchapitale ou Pink Nova, tu ne te pose pas vraiment la question. Sans le sou à pink nova t’est encore plus mal barré que dans le Tacos alors… enfin tout ca pour dire, j’avais eu affaire avec quelques mafieux ici quelques fois par ans. On transportait les drogues, ils nous payaient la commission. Je me suis dit qu’ils me trouveraient bien un petit « convois » moyennant un service ou deux.

Enfin avec vous ce ne seras pas nécéssaire. Tu disait divisé en trois ? Et à quel noms portent-on allégiance ? »

Enfin le pote d’un pote traitait avec les mafieux, lui n’organisait que le transport. Mais bon l’idée était là. Ce n’était que mentir à moitié. Il tira finalement de son sac ce qu’il cherchait, un petit cylindre blanc qu’il porta à sa bouche. Un coup de briquet et le tour était joué.
Sketch ne pouvait jamais dire si c’était la fumée elle-même ou la sécurité qu’il associait a la cigarette, qui lui offrait autant de satisfaction à la première bouffé.
Il expira.

« Au fait dis moi, je ne sais toujours pas comment t’adresser. On a notre tradition et on y tient. »

Balayant l’air de sa main pour laisser deviner le vaisseau il ajouta,

« Alors tu es seul maitre à bord après mutha ? »

Il jeta un coup d’œil derrière lui. Personne ne semblait porter attention à leur discussion, pourtant il y avait foule sur les quais. Si seulement l’un d’entre eu l’aurait sut, les com-transmiteur auraient fusé hors des poches.
Sketch souris, il appréciait l’ironie.